Historique de la Présentation



Sommaire :
Avant Propos
  1. Les origines ... au temps des Capucins (1686 - 1789)
  2. De l'abandon à une nouvelle destinée (1789 - 1826)
  3. La Présentation de Marie de Bourg Saint Andéol (1826 - 1903)
  4. La détermination des Catholiques (1903 - 1953)
  5. La doctrine chrétienne de Meyrueis (1953 - 2003)
Notes

AVANT PROPOS

 

« Le feu produit le feu ! Un flambeau allumé en allume plusieurs autres

et qui a trouvé Jésus-Christ n’a rien plus à cœur que de le faire connaître à tout le monde ! »

Marie Rivier, Fondatrice des Sœurs de La Présentation de Marie, béatifiée en 1982.

En écrivant une histoire de La Présentation de Ganges, j’ai voulu, aussi modestement que cela puisse être, aller à la rencontre des hommes et des femmes qui ont édifié et transformé cette Maison.

Car, au cours des trois siècles écoulés, que de récifs sur lesquels l’institution a failli plus d’une fois se briser (Révolution, lois anticléricales, guerres, manque d’argent…). Mais c’était sans compter sur la détermination des catholiques de Ganges, des curés qui se sont succédé, et des religieuses qui ont œuvré, jusque dans les limites humaines, à l’éducation des enfants.

A vous, mes Sœurs, je dédie aujourd’hui cet opuscule, bien qu’il ne traduise qu’imparfaitement votre formidable épopée. Oui, l’Histoire de La Présentation de Ganges méritait bien que l’on s’y attardât un peu.

Aussitôt ce projet connu, n’ai-je pas eu la joie de voir des amis se passionner avec moi pour rechercher un document, une photo, ou retrouver un souvenir. Et ensemble, nous avons commencé à enquêter. D’autres, avant moi, s’étaient déjà attachés, en leur temps, à laisser une trace écrite des épisodes marquants de cette Maison. O combien, ils m’auront facilité la tâche ! Je fais donc largement référence à ces divers travaux, et tout particulièrement à la très sérieuse « Notice Historique sur le Couvent des Capucins de Ganges » de Joannès Saby, qui, bien que ne citant pas toujours ses sources, constitue une référence.

Mais aujourd’hui, grâce à la collaboration des anciennes congrégations qui nous ont transmis leurs pièces d’archives nous concernant, grâce également aux témoignages précieux des religieuses et anciens de l’école, et à l’apport de documents tout à fait inédits, nous disposons d’éléments nouveaux qui nous permettent une plus grande précision sur les dates et les événements. Pourtant, il reste encore à découvrir, et vous trouverez peut-être, ami lecteur, quelque oubli ou inexactitude que vous ne manquerez pas de faire connaître à son auteur pour que la vérité historique soit sauve.

Cette histoire méritera aussi, à un certain moment, quelques compléments : l’école Saint Pierre (ancienne école des garçons), tenue pendant plus d’un siècle par les Frères Maristes, dont l’histoire rejoint celle de La Présentation, au moment de la mixité, en1968. De même, et bien que plus proche de nous, l’histoire, qui commence vers 1959, du Centre Féminin Rural (ou Centre Ménager), devenu aujourd’hui Lycée Professionnel « Le Roc Blanc », mériterait-elle aussi une brochure.

Puissions-nous, à présent, mettre nos pas dans ceux de nos fondateurs, pour une intime rencontre avec nos valeurs et ce en quoi nous croyons.

Et que Demain soit ce que nous en ferons, en cohérence avec notre mémoire.

Sources bibliographiques :

Remerciements :

- A Monsieur l’Abbé Marcel Guy, à Sœur Saint-Casimir, à Madame Rolande Jourdan, à Mademoiselle Denise Jourdan, à Monsieur Jean Barrial, à mes chères sœurs de la communauté, et à toutes celles et à tous ceux qui, par leurs apports et témoignages, ont permis la réalisation de ce travail.

- A Monsieur François Bourrit et à Monsieur Jacques Clauzon, qui se sont passionnés pour cette aventure et grâce à qui ce livret a pu voir le jour.

- Aux Congrégations : Sœurs de La Présentation de Marie, Soeurs du Sacré Coeur de Marie et Sœurs de Saint Charles de Lyon pour leurs précieux documents d’archives, et leur gentillesse.


HISTOIRE DE LA PRESENTATION

DE GANGES

Edition du 24 mai 2003


 

Chateau de Ganges1. les origines… Au temps des Capucins (1686 – 1789) :

A la révocation de l’Edit de Nantes en 1685, l’Evêque de Montpellier envoie quatre prêtres à Ganges pour instruire les nouveaux catholiques. Afin de renforcer l’évangélisation, et à la demande du Marquis de Ganges, des Frères Capucins arrivent dans la ville en 1686. C’est le même Marquis qui donne à ces « missionnaires royaux » un terrain sur lequel sera édifié leur futur couvent (lieu actuel de La Présentation) (Joannès Saby, pages 12-13).

Le couvent, construit selon toute vraisemblance à partir de 1708, est bâti dans l’esprit architectural des Capucins à cette époque, c’est-à-dire comme une forteresse (les murs ayant près de deux mètres d’épaisseur à certains endroits !). Le Couvent devait aussi pouvoir offrir une protection suffisante en cas d’attaque (Joannès Saby, p.14). Les combats fratricides entre protestants et catholiques avaient laissé d’amers souvenirs.

Après plusieurs décennies d’évangélisation et d’aide à la population -le hall d’entrée du bâtiment, avec ses deux bancs de pierre, témoigne de la rencontre avec les plus pauvres et de la distribution des aliments aux indigents (Joannès Saby, p.15)-, c’est une autre période troublée qui va donner à cette maison une nouvelle destinée. En effet, la Révolution est prêt d’éclater, et les Frères quittent le Couvent dès 1789, ou même un peu avant (Joannès Saby, p.17).

sommaire

 

2. De l’abandon… à une nouvelle destinée (1789 – 1826) :

Vendu aux enchères à la ville comme Bien National, le bâtiment des Capucins est, dans un premier temps, laissé à l’abandon. Mais l’église paroissiale étant fermée par les Révolutionnaires, l’ancien Couvent est racheté en 1791 par la « Société des Catholiques de Ganges (1) » pour que la chapelle serve au culte catholique. Pourtant, quelques mois plus tard (en janvier 1792), en conséquence d’un arrêté du Directoire du Département de l’Hérault, la chapelle est à son tour fermée (Joannès Saby, p.32-33). Un culte catholique, secret et clandestin, va donc exister pendant plusieurs années dans des conditions extrêmement difficiles, notamment sous le régime de la Terreur qui prendra fin avec la chute de Robespierre le 9 thermidor de l’An III de la République (27 juillet 1794) (Joannès Saby, p.33-34). Mais les conditions de culte ne s’améliorent pas vraiment. Le 04 septembre 1797, le Gouvernement de la République Française décrète la peine de mort contre tout prêtre qui serait surpris exerçant ses fonctions dans les maisons particulières (Centenaire Michel Rieusset, p.9). Il faudra attendre l’abolition de la Constitution Civile du Clergé (2) et son remplacement par le Concordat en 1801 pour que le culte catholique soit officiellement réintroduit à la chapelle et à l’église paroissiale (Joannès Saby, p.41-42).

En mai 1801, le couvent est affecté à l’enseignement des jeunes filles catholiques de la paroisse (3). Mais nous ignorons à peu près tout des premières années d'éducation de cette maison.

sommaire

 

3. La Présentation de Marie de Bourg Saint Andéol (1826 - 1903) :

Toutefois, nous savons maintenant avec certitude que c’est en 1826 (le 07 décembre) (4), (et non « vers » 1815, comme l’indiquait Joannès Saby) que, sous l’impulsion de Michel Rieusset, Curé de Ganges,  très vraisemblablement pour donner un nouvel élan à cette maison d’éducation, arrivent les sœurs de La Présentation de Marie (5) de Bourg Saint Andéol en Ardèche. Ces dernières sont accueillies par Monsieur le Curé et près de 2000 personnes qui leur feront un arc de triomphe à la porte de l’ancien couvent des Capucins avec cette inscription : « Venez filles du Ciel, O vous qui êtes remplies de talents et de vertus. » Leur installation se fait le 08 décembre, jour de la Conception de la Sainte-Vierge (4). La cloche de l’ancien couvent, toujours en place, porte les inscriptions suivantes : Sœur Rivière Pontal, Supérieure ; Michel Rieusset, Curé ; M. Bernarde de Boyer, Parrain ; Dame Charlotte de Lavallete, Ganges, Marraine ; fesit Labry Montpellier Année 1827. Ces religieuses, qui tiendront aussi l’école communale de Ganges jusqu’en 1886, donneront à notre établissement une forte impulsion et le dirigeront pendant près de quatre-vingts ans. La maison prend d’ailleurs le nom de leur congrégation « Présentation de Marie », dont l’inscription d’origine, gravée dans le linteau de la porte principale, a été redécouverte en 1999 lors des travaux de ravalement des façades.

Cette école devient « tellement prospère » que les sœurs prennent, en 1860 (6), un bail de 60 ans et établissent un internat pour les jeunes filles. La congrégation prend d’ailleurs à sa charge tous les frais occasionnés par les constructions nouvelles et les divers aménagements (Joannès Saby, p.42). Le dynamisme des sœurs de La Présentation à cette époque se traduit également par l’ouverture, en 1859, d’une école à Saint Jean de Fos, sous la conduite de Sœur Edouard, Directrice de La Présentation de Ganges (4).

Quant à notre Maison, elle semble avoir bénéficié, tout au long de son histoire, de travaux très importants en plusieurs étapes successives. La chronologie de ces constructions est en cours d’étude.  

Pourtant, l’entrée dans le XXème siècle se fera dans la douleur. En effet, la loi du 1er juillet 1901 sur les Associations interdit à tout membre d’une congrégation religieuse de diriger un établissement d’enseignement ou d’y donner l’enseignement. Emile Combe, Président du Conseil de 1902 à 1905, mène une politique résolument anticléricale (expulsion des congrégations religieuses) et initie la loi de séparation des Eglises et de l’Etat en 1905. Dans ce contexte très difficile, les Soeurs de La Présentation de Marie quittent Ganges en 1903, laissant à l’abandon une école si florissante, et emportant avec elles « les regrets unanimes de toute la population catholique » qui les escortera triomphalement le jour de leur départ (Joannès Saby, p.42-43).

sommaire

 

Sortie de l'école en 19144. La détermination des Catholiques (1903 – 1953) :

Il n’est pourtant pas question de fermer l’école. Plusieurs personnes constituent donc spontanément  le « Comité des Ecoles Catholiques Libres de Ganges » (Séance du 02 octobre 1903, p.1) afin de gérer l’école des garçons (Saint Pierre) et celle des filles (La Présentation). Dès la rentrée 1903, des institutrices, dont Elise Noualhac (Directrice) et Marguerite Fontugne (adjointe) assurent bénévolement la continuité de l’enseignement. Ces dernières sont même assignées à comparaître le 24 mai 1904 par devant le Tribunal Correctionnel de Montpellier pour avoir ouvert ou dirigé un établissement congréganiste d’enseignement (Sœur Saint Ignace).

Mais, à la rentrée 1904, le Comité s’emploie à rechercher une solution plus durable pour cette école, et se tourne vers d’anciennes religieuses sécularisées, et notamment celles de Bourg Saint Andéol auxquelles la population reste profondément attachée. Il est demandé à Monsieur le Curé (l’Abbé Jean-François Chanel), Président d’Honneur du Comité, de faire le nécessaire pour recruter ce personnel (Séance du 12 août 1904, p.24). Malheureusement, la réponse de l’Evêque de Viviers est négative (Séance du 27 août 1904, p.25). Alors, Monsieur le Curé propose une religieuse sécularisée de la Sainte Famille pour assurer la direction de l’école. Cette dernière (Mlle Amélie ? (7)) se charge de trouver elle-même ses adjointes qui seront au nombre de quatre (Séance du 06 septembre 1904, p.26-27). L’école peut ainsi poursuivre sa mission d’enseignement.

Et le Comité évoque déjà, dans sa séance du 21 septembre 1912 (p.89), une réorganisation de l’école des filles liée, semble-t-il, à un défaut d’institutrice. Quelques années plus tard, le même Comité annonce l’arrivée d’une nouvelle directrice (Séance du 30 octobre 1923, p.133). Toujours est-il que, malgré ces difficultés, les enquêtes paroissiales de 1907, 1911 et 1914 font état de la présence d’une école de filles « très prospère » : 150 filles en 1914 (Louis Secondy). En fait, sans que nous sachions précisément quand et dans quelles conditions, vont se succéder (et peut-être même cohabiter) des religieuses sécularisées, ou appartenant à diverses congrégations, à la tête de l’établissement. En 1927, arrivent des religieuses (en habit civil) de l’Ordre du Sacré Cœur de Marie de Béziers (Registre paroissial de 1914 à 1932, p.48) (également dénommées religieuses des Saints Cœurs de Jésus et de Marie (Sœur Saint Ignace)), ce qui amène un changement de personnel (Séance du 25 juillet 1927, p.182). Aux côtés de Mère Marguerite-Marie Aubrespy, Supérieure -en habit civil- (la loi interdisant l’enseignement en costume religieux) (Registre Paroissial du 06 octobre 1930, page 48), collaborent au moins trois religieuses dont Sœur Marie-Hostie qui laissera un profond souvenir dans la ville et la maison. Pourtant, la menace de leur départ plane dès 1930 et pousse le Comité à demander expressément à Monseigneur Mignen, Evêque de Montpellier, que « ces dames restent » (Séance du 11 juin 1930, p.206).

En 1937, ces religieuses sont finalement rappelées par leur congrégation qui « manque de sujets » pour les écoles de Béziers et de Cambrai (8). le Curé Doyen (l’Abbé Antonin Desfour) entreprend des démarches pour obtenir de nouvelles religieuses (Séance du 28 septembre 1937, p.245). A quel moment les sœurs de la Sainte Famille sont-elles venues ? (ou revenues (Louis Secondy)). On peut supposer que ce fut cette année-là, car rien n’indique que l’école a été fermée à un moment ou à un autre de son histoire. Et, en 1943, le Comité demande « qu’elles » restent un an de plus suite à la lettre de la Congrégation de la Sainte Famille annonçant son retrait (Séance du 28 juin 1943, p.260).

En 1944, une demande est formulée auprès de la Congrégation des Dames de La Providence de Montpellier (Saint Charles de Lyon) pour la création d’un Cours Complémentaire à la rentrée (Séance du 28 mars 1944, p.262). Ces dernières tiennent depuis bien longtemps le pensionnat de La Providence (Saint Charles) et la clinique mutualiste Beau-Soleil à Montpellier. En 1942, une partie de la communauté de Montpellier s’est d’ailleurs repliée sur Ganges (Louis Secondy). Nous apprenons encore qu’en 1945, Mlle Marguerite Fonze (de quelle congrégation ?) quitte la direction de l’établissement (Séance du 29 octobre 1945, p.267). En 1947, la Mère Supérieure de Lyon promet qu’elle enverra le plus longtemps possible des religieuses (Séance du 14 novembre 1947, p.269). En fait, dans les années d’immédiate après guerre, l’enseignement est confié à des Laïques placées sous la direction d’une religieuse de Saint Charles, Sœur Sainte Ludivine, qui restera en poste jusqu’en 1952 (Louis Secondy) avec, à ses côtés, une sœur âgée, Sœur Virginie (9)

Dès le début du XXème siècle, la Société des Catholiques de Ganges (fondée en 1791) a peu à peu disparu. C’est en ce sens que Monseigneur Mignen, Evêque de Montpellier, souhaite que soit reconstituée sans délai une société pour mettre l’immeuble à l’abri de toute tentative de confiscation de la part de l’Etat. C’est ainsi que Joannès Saby, industriel, Président de l’Union Catholique, Président du Comité des Ecoles Catholiques Libres, constitue, en 1924, avec d’autres « l'Association Gangeoise d’Education et de Charité » (A.G.E.C.) (Journal Officiel du 18 décembre 1924) dont il sera également Président. Lors de l’Assemblée Générale du 11 janvier 1925, Les membres titulaires de cette association « déclarent unanimement, pour eux et leurs descendants, que l’immeuble en question ne pourra jamais être affecté à un autre usage que celui du culte catholique et à l’éducation des enfants catholiques de la paroisse (Joannès Saby, p.45-47). » Pourtant, durant ces 50 années, la succession des congrégations n’a certainement pas favorisé l’essor de l’école. Les effectifs ont baissé et les locaux sont en mauvais état.

 

5. La Doctrine Chrétienne de Meyrueis (1953 - 2003) :

a. Les nouvelles pionnières (1953 – 1968) :

En 1952, le départ de Sœur Sainte Ludivine a laissé un grand vide. A la demande du Curé de Ganges, l’Abbé Jean Combès, et du Comité, arrivent, en 1953, les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Meyrueis. Les origines de cette congrégation remontent à 1822 lorsque l’Abbé Rouvelet et Marguerite Perségol (qui entrera en religion sous le nom de Sœur Saint-Privat) regroupent à Meyrueis « quelques âmes pieuses désireuses de promouvoir l’éducation chrétienne et la protection des jeunes filles, et d’apporter une aide spirituelle et corporelle aux malades de la paroisse. » Les premières prises d’habit ont lieu en 1835 sous une règle inspirée des dames de Saint Maur. Il faudra attendre 1884 - 1888 pour que la communauté « (soit) érigée par Monseigneur Costes en congrégation religieuse à vœux perpétuels, selon la règle de Saint Augustin. » (Catholicisme tome 3ème, p.945).

A leur arrivée, en octobre 1953, les religieuses de la Doctrine Chrétienne sont au nombre de quatre : Sœur Saint Ignace (Melle Gerbal), directrice, Sœur Saint Casimir, professeur au Cours Complémentaire, Sœur Marie-Claire, institutrice du Cours Moyen (en collaboration avec trois laïques enseignantes) et Sœur Marie-Eugénie, chargée de l’Economat et de la cuisine. A cette époque, l’école comprend : 1 classe enfantine (25 à 30 élèves), deux classes primaires (45 élèves) et deux classes de Cours Complémentaire (19 élèves). Pour un meilleur recrutement de leur cours complémentaire, les religieuses prennent, dès 1954, quelques internes « bien que le local s’y prête peu –l'ancien dortoir, du temps des Religieuses de La Présentation étant devenu salle paroissiale (salle Jeanne d'Arc, NDLR) ». Cela peut laisser supposer, mais sans aucune certitude à ce jour, que les activités de pensionnat de l’établissement avaient été suspendues depuis le départ des religieuses de La Présentation de Marie en 1903. Le grand escalier et la terrasse supérieure qui mènent à cette salle paroissiale (aujourd’hui à l’internat et aux classes du primaire) datent de 1952 (Registre du Conseil Paroissial de 1950 à 1960, p.6). Les internes sont donc logées dans des conditions difficiles (chambres de 4 à 5 lits).

puis, leur nombre augmentant, quelques familles amies de l’Ecole acceptent d’en loger plusieurs. A partir de 1956, vont se succéder un très grand nombre de sœurs pour prêter main forte à l’équipe déjà en place. En 1960, les effectifs ont très sensiblement augmenté : 160 élèves dans les classes primaires (un nombre qui va rester stable plusieurs années) et 80 élèves au Collège d’Enseignement Général (C.E.G.), nouvelle appellation donnée aux Cours Complémentaires depuis 1959. En 1961, le C.E.G.  passe à 96 élèves (et atteindra même 110 élèves un peu plus tard) réparties dans 4 classes. A la même période, conformément à la Loi Scolaire de 1959, les Contrats simples sont signés avec l’Etat ainsi que l’habilitation à recevoir les boursiers nationaux. En 1962, au décès de Sœur Saint Ignace, la direction de l’école est confiée à Sœur Marie-Claire, tandis que Sœur Saint Charles, nouvellement arrivée, est nommée responsable de la Communauté.

Pendant toutes ces années, le Comité, fondé en 1903 pour gérer les écoles libres, aura lui aussi subi des évolutions. Transformé en « Comité des Ecoles Libres de Ganges » en 1942, il devient, en 1951, « Association d’Education Populaire de Ganges » des Ecoles Libres de La Présentation et Saint-Pierre. Mais, c’est en 1961 qu’apparaît, avec le projet de construction d’un Centre Ménager pour jeunes filles, sous tutelle du Ministère de l’Agriculture « l’Association d’Education Populaire des Basses Cévennes » également appelée « Groupe Scolaire des basses Cévennes (cf. statuts correspondants). »

b. La mixité (1968…) :

En 1968 - 1969, « après 115 ans de présence » (Lettre M. Barrial, 12 avril 1968), les Frères Maristes quittent la direction de l’école Saint Pierre (10). A la rentrée 1968, la mixité du collège est établie sous la tutelle de la Doctrine Chrétienne. La mixité de l’école primaire des filles et de  celle des garçons se fera progressivement. L’ensemble scolaire totalise alors 350 élèves (hors Centre Ménager) : 190 en collège (7 divisions) et 160 en primaire (5 divisions). L’équipe enseignante est constituée de six religieuses (sur sept que compte désormais la communauté), un religieux (Frère Roger) et huit laïcs (6 femmes, 2 hommes). Mais à la rentrée suivante (1969), les deux derniers Frères Maristes (Frère Roger et Frère louis) quittent Ganges sur ordre de leur Supérieur (lettre Supérieur, Institut des Petits Frères de Marie, 20 mai 1969). La création de la mixité a naturellement amené une nouvelle affectation des locaux entre Saint Pierre et La Présentation.

A cette époque, la Supérieure Générale s’exprime en ces termes : « Malheureusement, le local (ancien couvent des Capucins) est peu adapté à une maison d'enseignement. Nous manquons de place et la maison est très vétuste et sent la misère. Le Comité (A.E.P.), chargé de l’entretien des locaux, a fait ce qu'il a pu, au cours des années : quelques aménagements de la classe enfantine ; en 1960 (1961, NDLR (11)) retransformation de la salle paroissiale en dortoir, et classe ; en 1962, aménagement d’une nouvelle classe. Mais, pour lui, les charges sont lourdes : réparations indispensables, chauffage, Sécurité Sociale du personnel laïc, etc… et le manque de fonds les empêche de faire mieux. Pourtant, des réparations s’avèrent indispensables : la toiture est en très mauvais état : nombreuses gouttières au dortoir (il pleut sur les lits), et, dans plusieurs classes, murs et pavés délabrés, matériel peu approprié, réduit et très vieillot. Certaines classes du Collège ont dû, faute de places, être maintenues dans le local de l’ancienne école des garçons, ce qui multiplie les surveillances, favorise l’indiscipline et les pertes de temps. Nous manquons d’une classe, et nous manquerons, vraisemblablement d’une deuxième à la prochaine rentrée. Nous n’avons pas de préau, plus que nécessaire avec les pluies fréquentes (les élèves n’ont pas d’autre abri que le dessous d’un escalier) ; pas de salle d’étude, un réfectoire exigu, où les enfants s’entassent vaille que vaille et sont contraints à ne pas pouvoir bouger. La cantine, comptant 120 rationnaires, il faut faire deux services entre midi et 1 heure 30 ; ainsi aucun répit n’est laissé aux institutrices qui les assurent. De plus, la fermeture d’un « Cours Complémentaire » dans une localité voisine, pourrait nous amener des demi-internes et internes. Nous devrons refuser ces dernières faute de places, et, bien entendu, elles prendront une autre direction. Quel contraste pour nos élèves entre la pauvreté de leurs classes, et le luxe, le confort qu’à peu près tous et toutes ont chez eux, et qu’offrent les locaux scolaires d’en face. Il est difficile, pour ne pas dire impossible d'éduquer totalement nos enfants, de leur donner le goût de la propreté, du beau, un certain sens moral dans de telles conditions. » Confrontée à cette situation, la congrégation entreprend, en 1970, la construction d’une bâtisse de 1000 m² pour abriter, sur deux niveaux (rez-de-chaussée et 1er étage) les classes du collège. Le sous-sol sera affecté à la gymnastique. Le projet initial comprenait un 2ème étage, le rez-de-chaussée devant abriter un préau. Finalement, le préau sera réalisé en face du nouvel édifice, le long de l’avenue Pasteur. Pour le bâtiment, un bail à Construction de 70 ans sera conclu entre l’A.G.E.C. (agissant en qualité de Bailleur) et la Société Civile Immobilière de Soubeyran (agissant en qualité de Preneur) en l’Etude de Maître Marc Viala, Notaire à Ganges, le 05 mars 1971. « En septembre 1971, c’est dans un local tout neuf, bien exposé, bien ajouré, que maîtres et élèves du collège vont rentrer... et quel bon travail nous allons faire tous ensemble. » Ainsi s’exprime Sœur Marie-Claire, la directrice.

Sœur Marie-Claire poursuit : « En 1974, nos deux classes maternelles florissantes, nous songeons à construire un préau chauffé pour recevoir les enfants, par temps froid et pluvieux. C’est en 1974 aussi, que vu les effectifs des classes primaires, tant à Saint-Pierre qu’à La Présentation, et afin de ne pas perdre des postes d’enseignants, nous demandons la gémination. Mais tout ce petit monde ne peut être reçu à la totalité ni chez nous, ni à Saint-Pierre. Nous garderons donc les deux classes maternelles, le C.P. et le C.E.1, tandis que les C.E.2, C.M.1 et C.M.2 iront à l’école Saint-Pierre. »

c. La mission confiée aux laïcs (1977…) :

En 1977, après avoir signé le Contrat d’Association pour le collège, les Sœurs estiment bientôt pouvoir confier la direction de l’établissement à un laïc. « Monsieur le Chanoine Trémolet (Directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique) d’abord réticent, cède enfin à notre désir, et, en décembre 1977, Monsieur Pierre Lairis, Professeur dans l’établissement depuis 7 ans, prend la direction de l’école (Ecole et Collège de La Présentation, hors Saint-Pierre (12), NDLR). Les religieuses restent sur place et continuent à s’occuper de l’internat de filles. » Mais, en 1979, l’Inspection Académique demande la dissociation de l’école et du Collège. Sœur Marie-Claire reprend la direction de l’école tandis que M. Lairis garde le collège. En 1985, le Contrat d’Association est obtenu pour l’école maternelle.  « Fin juin 1986… Après 33 ans passés à Ganges, Sœur Marie-Claire quitte cette école, où malgré tout, elle laisse une partie de son cœur. » Alors que Sœur Marie-Célestin, arrivée en 1969, est nommée responsable de la communauté, la direction est confiée à Sœur Marie-José, institutrice en classe enfantine depuis 1970. Et le nombre d’enfants continue d’augmenter.

Au collège, c’est la même chose. Les effectifs se sont accrus régulièrement pour atteindre un maximum de 247 élèves, en 1985-1986, répartis dans 10 divisions. Le collège est d’ailleurs à l’étroit et entreprend la construction d’un préfabriqué comprenant deux salles, l’une devant recevoir le nouveau Centre de Documentation et d’Information (C.D.I.), l’autre une salle polyvalente qui sera très vite affectée à l’enseignement de la musique.

En 1990, l’internat des filles est transféré dans les locaux du Lycée Professionnel « Le Roc Blanc » tandis que les garçons, qui étaient hébergés jusqu’alors à Saint Pierre, occupent le dortoir laissé libre par les filles.

En 1991, Madame Josiane Triaire (laïque) succède à Sœur Marie-José et reçoit également la direction de l’Ecole Saint-Pierre. Elle signe en même temps le Contrat d’Association pour les deux écoles primaires. Une salle des maîtres est créée, et la directrice s’emploie, avec les gestionnaires, à renouveler peu à peu tout le mobilier scolaire. Les locaux sont entretenus aussi bien que possible.

En 1993, la gestion de l’école et du collège est séparée en deux Organismes de Gestion d’un Etablissement Catholique (O.G.E.C.) distincts. Entre temps, tandis que les effectifs de l’école restent à peu près stables, le collège perd des élèves et doit fermer deux divisions. Ses effectifs vont dès lors osciller entre 180 et 200 élèves.

En 1993 également, la cantine scolaire, gérée par le collège, est rénovée de façon importante et transformée en Self. Cette rénovation aboutit, deux ans plus tard, à l'agrandissement du réfectoire par la construction d’une salle sur l’ancienne scène. En 1993, l’internat a également reçu un certain nombre d’aménagements et d'équipements. Un foyer est d’ailleurs construit en 1995 pour les internes.

Cette année-là, Sœur Marie-Célestin quitte Ganges, et Sœur Jean-Baptiste, arrivée en 1984, est nommée responsable de la communauté.

En 1997, Monsieur Thierry Fournier, arrivé en 1992 en tant que Professeur de Français, et ayant depuis lors suivi la formation initiale des Chefs d’Etablissements, se voit confier par la tutelle la direction du collège, succédant  ainsi à M. Lairis (13). Depuis le 25 décembre 1994, la congrégation de la Doctrine Chrétienne de Meyrueis a rejoint les congrégations de Saint-joseph de Clermont, de Saint-Joseph du Puy-en-Velay, de Saint-Joseph de Viviers, de Saint-Joseph de St. Etienne de Lugdarès, de Saint-Régis d’Aubenas, elles-mêmes rejointes, un peu plus tard par Saint-Joseph de Rodez, pour former l’Institut Saint-Joseph dont la Maison Généralice est basée à Saint-Péray dans l’Ardèche. C’est donc cette nouvelle tutelle qui adresse sa Lettre de Mission à M. Fournier le 1er septembre 1997. Mais, le démarrage est difficile. Durant l’été, un plafond menace de s’écrouler dans la cuisine. De plus, la Commission de Sécurité, qui a visité l’établissement en juin, a émis un Avis Défavorable à la poursuite de l’exploitation. Des travaux urgents doivent être entrepris durant l’été. En effet, le bâtiment principal date de 1971, certaines de ses installations ont vieilli et ne sont plus aux normes. Les mises en conformité concernent aussi la partie ancienne des locaux affectés au collège. Ainsi donc, avant même d’avoir pu prendre officiellement ses fonctions, M. Fournier se trouve confronté à une situation d’urgence à laquelle il doit, avec l’OGEC, faire face. Un vaste programme de mise en conformité voit alors le jour et la rentrée se fait finalement dans des conditions satisfaisantes de sécurité.

En 1998, L’Association des Parents d’Elèves (A.P.E.L.), très active, aménage un terrain et installe trois tables de ping-pong. La même année, une nouvelle chaudière est installée au collège, et le gaz naturel arrive dans l’établissement.

En 1999, la communauté religieuse, l’école primaire et le collège entreprennent ensemble la rénovation de toutes les façades situées sur l’avenue Pasteur.

En 2001, l’OGEC du collège construit un escalier et un perron pour l’accès au Self. La même année, l’ancienne salle à manger est sérieusement rénovée et les deux réfectoires reçoivent un mobilier neuf. En l’espace de ces quelques années, c’est d’ailleurs tout le mobilier scolaire qui sera progressivement renouvelé.

Mais, c’est surtout l’année 2002 qui voit l’aboutissement d’un projet de modernisation et d’équipement du collège. La Salle Saint-Louis (14), rétrocédée au collège par la communauté religieuse, est rénovée et devient le nouveau foyer des internes. L’ancien foyer est transformé en salle de musique et reçoit les aménagements nécessaires. La situation très indépendante de ce local permet l’enseignement de cette discipline dans d’excellentes conditions. L’ancienne salle de musique, quant à elle, est transformée en une magnifique salle Multimédias (16 ordinateurs en réseau et reliés à l’Internet !) qui fait la fierté du collège… et de ses élèves. Doté de ce nouvel aménagement, le Préfabriqué devient, avec le C.D.I., qui a reçu lui aussi des améliorations importantes, un pôle pédagogique de pointe pour la documentation et les technologies du multimédia.

Le programme ne s’arrête pas là. Une nouvelle construction, très visible depuis la Rocade Sud de Ganges, est édifiée contre le pignon Sud du bâtiment principal. Cette construction comprend, sur une surface totale de 170 m², une belle salle de Technologie et d’Arts Plastiques (niveau N-1) et un ensemble de bureaux comprenant une Salle des Professeurs, un Bureau des Professeurs, la Comptabilité et la Direction (niveau 0), relié au rez-de-chaussée du bâtiment principal. Tout cela a permis une nouvelle organisation de l’administration et une mise en réseau informatique des services dans des espaces mieux adaptés et plus rationnels. L'Accueil-Secrétariat est plus vaste, ainsi que la Vie Scolaire, et l’ancienne Salle des Professeurs est transformée en demi-classe, très utile pour les dédoublements ou les enseignements en petits groupes. Mais, ce n’est pas tout ; la salle de Gymnastique, laissée plus ou moins en friche depuis l’origine, reçoit enfin une très belle rénovation sur ses plus de 200 m² pour la gymnastique, la danse et l’expression artistique. Les abords de la nouvelle construction ont bénéficié d’un nouveau terrassement ainsi que la partie arrière du bâtiment principal. L’ensemble est arboré et bénéficie d’espaces verts. Un escalier extérieur à deux volées a été construit pour accéder aux salles du niveau inférieur. Sous la construction elle-même, le mur de soutènement, menaçant en plusieurs endroits, a été entièrement reconstruit en très belles pierres.

Tous ces aménagements ont permis de rétrocéder à l’école primaire deux anciennes salles de Technologie et Informatique situées dans la partie ancienne des bâtiments. De cette manière, l’école primaire peut envisager, à court terme, une nouvelle organisation de ses locaux et notamment la création d’une salle de psychomotricité.

L’ensemble de ce programme très coûteux a été financé par un emprunt d’une part, par le déblocage de fonds appartenant à l’OGEC d’autre part, et enfin par des subventions obtenues auprès de « Vallon des Pins » (15) et la CEDIDIEC (16).

Depuis la rentrée 2002, l’internat du collège est exclusivement réservé aux jeunes filles. Ces dernières ont donc réintégré leur dortoir d’origine tout à côté de la communauté.

Actuellement, tandis que l’école primaire maintient ses effectifs à environ 220 élèves (quasiment le maximum de sa capacité d’accueil), le collège voit le nombre de ses élèves augmenter à nouveau depuis la rentrée 2000. 216 collégiens ont fait leur rentrée en septembre 2002. Là aussi, le maximum d’élèves eu égard au nombre de divisions est à peu près atteint. L’ensemble scolaire (école et collège) avoisine les 450 élèves.

En 2003, la communauté, présente au cœur de l’établissement, est composée de quatre religieuses : Sœur Jean-Baptiste (responsable), Sœur Geneviève, Sœur Marie-José et Sœur Marie-Cécile. Toutes quatre, très impliquées dans le projet éducatif de l’école et du collège, participent activement à la vie paroissiale et sont très estimées de la population.

En cette année de fête, La Présentation poursuit sa mission d’éducation dans un contexte social et culturel renouvelé.

                                                                                          Thierry Fournier

sommaire

 

NOTES

(1)    Dominique Pouget de La Roque, désigné comme le chef des Catholiques de Ganges à cette époque, prit l’initiative de cette société qui racheta le Couvent des Capucins (Joannès Saby, pp.19-32 ; Centenaire Michel Rieusset, p.9). La Société des Catholiques de Ganges fut dénommée à son origine « Les Actionnaires des Capucins » (Société Anonyme), V. Acte notarié du Bail à Construction, Etude de Maître Marc Viala, Notaire à Ganges, 05 mars 1971, p.8.  

(2)     La Constitution Civile du Clergé, décrétée le 27 septembre 1790, exigeait de tous les prêtres un serment de fidélité à cette Constitution et supprimait ainsi l’autorité du pape. Autant dire que de nombreux prêtres refusèrent obstinément de prêter ce serment. « Le Curé et le Vicaire de Ganges furent du nombre de ces derniers ; plutôt que de désobéir au Pape et de trahir leurs promesses cléricales, ils préférèrent l’exil, la prison ou la mort. » (Centenaire, Michel Rieusset, p.7).

(3)    V. Acte notarié du Bail à Construction, Etude de Maître Marc Viala, Notaire à Ganges, 05 mars 1971, p.8.

(4)    Archives congrégation « Présentation de Marie ».

(5)    Congrégation fondée en 1796 par Marie Rivier (1768-1838), béatifiée en 1982 par Jean-Paul II.

(6)    Etude de Maître de Darvieu, Notaire à Ganges, 24 janvier 1860.

(7)     Souvenir de Mme Cécilia Vésiez, née le 6 novembre 1907.

(8)    Archives congrégation « Sacré Cœur de Marie ».

(9)     Archives congrégation « Saint Charles de Lyon ».

(10)  « Déjà, en 1840, nous voyons M. Combes, ancien curé de Ganges, établir dans sa paroisse une école de Frères de la congrégation de St. Viateur. Dix ans plus tard (1850, NDLR), les Petits Frères de Marie furent appelés par M. L’Abbé Martin à diriger cette école à leur place. » L’Abbé Caumette, 1884, p.91

(11)  Comptes-rendus réunions A.E.P. des 22 avril, 17 mai, 20 juin et 02 août 1961.

(12)  Depuis le départ des Frères Maristes, la direction de l’Ecole Saint-Pierre est confiée à un laïc, M. Crespon (1969 – 1989).

(13)   M. Lairis dirige depuis le Collège Sainte-Marthe à Pézenas.

(14)  Cette salle, attenante à la chapelle, a été ainsi baptisée par l’Abbé Francis Mauzac, Curé de Ganges de 1993 à 2000, en hommage à M. Louis Gineys (décédé en 1998), ancien instituteur de l’Ecole Saint-Pierre.

(15)  L’Association « Vallon des Pins » gère l’immobilier scolaire de la congrégation, s’étant ainsi substituée à l’Association du Soubeyran, devenue caduque depuis le 1er octobre 1998.

(16)  Cellule Diocésaine pour le Développement Immobilier de l’Enseignement Catholique (CEDIDIEC).